Sur l’impermance de toutes choses

PADMASAMBHAVA (VIIIe siècle)

Comme le torrent se précipite vers la mer,

Comme le soleil et la lune glissent par-delà les montagnes du couchant,

Comme les jours et les nuits, les heures et les instants s’enfuient,

La vie humaine s’écoule inexorablement.

NAGARJUNA (1er siècle)

Si cette vie que bat le vent de mille maux

Est plus fragile encore qu’une bulle sur l’eau,

Il est miraculeux, après avoir dormi,

Inspirant, expirant, de s’éveiller dispos !

Tiré de Chemins spirituels Petite anthologie des plus beaux textes tibétains, Matthieu Ricard, NiL Editons